Les ennemis jurés d’un bon sommeil

C’est bien connu, l’alimentation et l’hygiène de vie ont un impact sur la qualité du sommeil. Dans cet article, nous vous proposons quelques explications sur certaines substances qui, en agissant sur notre système nerveux, peuvent entrainer régulièrement des perturbations du sommeil et rendre notre réveil plus difficile le lendemain.

Les ennemis jurés d’un bon sommeil

Les effets de l’alcool sur le sommeil

L’organisation de notre vie sociale nous amène à consommer de l’alcool plus souvent en soirée qu’en journée. Pourtant, l’impact négatif sur notre sommeil et même sur la journée du lendemain est démontré par plusieurs études scientifiques (menées notamment par l’AASM, l’Académie Américaine de la Médecine du Sommeil).

Après l’euphorie, la somnolence

Une fois l’effet euphorisant de l’alcool dissipé, c’est une phase de somnolence qui prend le dessus. Cela s’explique par le fait que l’alcool est un dépresseur : en agissant sur le système nerveux central, il amortit la coordination motrice, les activités fonctionnelles et atténue les différentes formes de tensions comme l’anxiété, par exemple.

C’est donc dans ce contexte qu’il favorise l’endormissement, mais ne soyez pas dupe ! La qualité du sommeil qui s’ensuit sera altérée.

Une nuit fragmentée

C’est au cours de la seconde partie de la nuit que les effets négatifs de l’alcool sur le sommeil vont apparaitre.

D’une part, l’alcool réduira fortement la durée du sommeil profond, pourtant déterminante pour une bonne récupération, et favorisera ainsi de nombreuses phases de réveils.

D’autre part, notre corps va œuvrer pour éliminer l’alcool qui l’intoxique, ce qui aura comme répercussions directes une charge de travail supplémentaire pour notre organisme, un besoin fréquent d’uriner et une déshydratation.

En conséquence, il est certain que vous ne vous réveillerez pas au sommet de votre forme et que vos capacités cognitives seront moins performantes que d’habitude durant les heures suivantes.

Quelques conseils si vous prévoyez de boire en soirée

Vous l’aurez compris, l’abus d’alcool est à éviter avant d’aller se coucher, mais quelques réflexes vous permettront de limiter les désagréments en cas de soirée arrosée :

  • après votre dernier verre, attendez trois heures avant d’aller vous coucher ;
  • buvez deux verres d’eau après chaque verre d’alcool ;
  • ne prenez jamais un somnifère après avoir bu de l’alcool.

Les effets du tabac sur le sommeil

Plusieurs études scientifiques ont démontré les effets néfastes de la nicotine sur le sommeil, et ce, principalement pour deux raisons :

  • la nicotine a un effet psychotrope stimulant ;
  • durant la nuit, l’absence d’apport de nicotine (principale substance addictive du tabac) créera une sensation de manque qui affectera la qualité du sommeil.

Les effets du café sur le sommeil

Bien que tout le monde ne réagisse pas à la caféine de la même façon, il est fréquent que les consommateurs de café éprouvent des difficultés à s’endormir, même plusieurs heures après la dernière tasse.

Si vous faites partie de cette catégorie, le meilleur conseil que nous pouvons vous donner est de ne pas consommer de café (ni d’autres boissons contenant de la caféine : thé, boissons énergisantes, etc.) moins de quatre heures avant d’aller dormir.

Par ailleurs, la caféine étant un excitant, son effet sur le sommeil dépasse la simple difficulté à l’endormissement. Elle affecte aussi la qualité du sommeil, notamment en accélérant le rythme cardiaque et donc en alourdissant le travail de récupération de notre corps durant la nuit.

Les effets de certains médicaments sur le sommeil

Les médicaments opioïdes

Dans le cadre du traitement contre les douleurs modérées ou intenses, des médicaments opioïdes (opiacés ou morphiniques) peuvent être prescrits. Faisant partie de la famille des benzodiazépines, ils contiennent des substances psychoactives dérivées de l’opium, aux vertus antalgiques et euphorisantes.

En plus d’être dangereusement addictives, ces substances altèrent le sommeil de la même façon que les stupéfiants illégaux. À prendre avec précautions donc et dans le cadre d’un suivi médical rigoureux.

Quid des médicaments pour aider à dormir ?

Les somnifères peuvent faciliter l’endormissement et augmenter la qualité du sommeil, mais à condition qu’ils soient utilisés à petite dose et sur une période limitée (un mois maximum). Ici aussi, il est vivement conseillé d’éviter l’automédication et de compter sur un bon suivi médical.

Après quelques semaines en effet, l’efficacité diminue déjà fortement et il est nécessaire d’augmenter la dose, ce qui risque d’engendrer une dépendance. Or, le sevrage de somnifères doit être effectué progressivement, sous peine de générer une situation d’inconfort bien plus importante que la situation de départ : outre le retour en force des insomnies, apparaissent également des maux de têtes, de l’irritabilité, de l’anxiété et parfois même des convulsions.

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